Maison communale de Woluwe-Saint-Lambert
de Woluwe-Saint-Lambert
| Type | |
|---|---|
| Destination initiale |
Maison communale |
| Destination actuelle |
Maison communale |
| Style | |
| Architecte | |
| Construction |
1937-1939 |
| Patrimonialité |
Classé depuis le 19 avril 1995 |
| Pays | |
|---|---|
| Région | |
| Commune | |
| Emplacement |
Tomberg (d) |
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| Coordonnées |
|---|
La maison communale de Woluwe-Saint-Lambert est un bâtiment de style moderniste édifié par l'architecte Joseph Diongre (1881-1957) à Woluwe-Saint-Lambert, une commune de Bruxelles en Belgique.
Localisation[modifier | modifier le code]
La maison communale de Woluwe-Saint-Lambert est située avenue Paul Hymans 2-2a, l'arrière donnant sur la place du Tomberg, à Woluwe-Saint-Lambert, une commune située dans l'est de l'agglomération bruxelloise[1],[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
L'architecte Joseph Diongre (1878 - 1963) est un architecte au parcours diversifié[3].
Après la guerre, il participe activement au mouvement de construction d'habitations sociales avec de nombreux édifices à Laeken (1920 et 1923), à Saint-Gilles (1922), à Anderlecht (1922), à Molenbeek (1924 et 1927) ainsi que la cité-jardin qui porte son nom à Molenbeek (1922)[4].
À partir de 1925, Diongre réalise en un style moderniste tempéré certains des édifices les plus caractéristiques de l'entre-deux-guerres à Bruxelles : la Withuis à Jette (1927), l'église Saint-Jean-Baptiste de Molenbeek (1930), l'Institut national de radiodiffusion à Ixelles (1933-1938) et la maison communale de Woluwe-Saint-Lambert (1937-1939)[4].
Édification de la maison communale[modifier | modifier le code]
Au XIXe siècle, la maison communale de Woluwe-Saint-Lambert est installée dans de modestes édifices comme la ferme « Hof te Nazareth » puis une maison devenue actuellement centre paroissial de rencontre et dénommée « Shalom Center »[5].
En 1908, le bourgmestre de la commune organise un concours visant à construire une nouvelle maison communale et c'est le projet de Joseph Diongre, de style néo-renaissance flamande, qui l'emporte en 1909[5],[6]. Mais ce projet est postposé par la commune, malgré une décision en octobre 1913, à cause des difficultés liées au choix de l'emplacement[6]. Un second projet est proposé par Diongre au sortir de la guerre en 1919, dans lequel l'architecte se contente d'agrandir le premier, en en conservant le style[6].
C'est finalement un troisième plan de style moderniste qui est retenu en 1935[5],[7],[8]. La première pierre est posée le 7 novembre 1937 et la maison communale est inaugurée en 1939 dans un environnement encore constitué de champs[5],[6],[9],[10].
Classement[modifier | modifier le code]
La maison communale de Woluwe-Saint-Lambert fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le sous la référence 2278-0032/0[1],[2] et figure à l'Inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale sous la référence 29683[1].
Restauration[modifier | modifier le code]
En janvier 2008, la Région de Bruxelles-Capitale débloque 1,379 millions d'euros pour la restauration des façades et de la toiture de la maison communale de Woluwe-Saint-Lambert[9],[10],[11].
Architecture[modifier | modifier le code]
La maison communale de Woluwe-Saint-Lambert est un vaste édifice de style moderniste en briques jaunes de Boom[5],[7],[8],[9],[10].
La silhouette de l'édifice est dominée par une une tour de trente mètres de haut dotée d’une horloge, qui rappelle les anciens beffrois[5],[7].
L'angle du bâtiment était marqué jadis par un escalier monumental qui a été remplacé en 1976 par l'entrée de la station de métro Tomberg[5],[7].
Cette travée d'angle arrondie est ornée, au niveau de la terrasse du bureau du bourgmestre, d'un bas-relief de Joseph-Gérard Van Goolen (un sculpteur né à Woluwe-Saint-Lambert) représentant le blason de la commune : saint Lambert écrasant un guerrier[5]. Ce blason est accompagné des armes des derniers seigneurs de Woluwe, les Hinnisdael[5].
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La tour vue de l'est. -
La façade orientale. -
La tour vue du sud . -
Sculpture.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- La Maison communale de Woluwe-Saint-Lambert sur le site de l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale
- « Registre du patrimoine protégé en Région de Bruxelles-Capitale », sur Direction du Patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Capitale, .
- Karin Depicker, Revue des archéologues et historiens d'art de Louvain, Volumes 21 à 22, Institut supérieur d'archéologie et d'histoire de l'art, Université catholique de Louvain, 1988, p. 234.
- Jean-Paul Midant, Diccionario Akal de la Arquitectura del siglo XX, éditions Hazan, 1996, p. 245.
- « La maison communale de Woluwe-Saint-Lambert », sur ArchivIris, .
- Région de Bruxelles-Capitale, Art et architecture publics, éditions Pierre Mardaga, , p. 45.
- Jean Jacques et Brigitte Evrard-Lauwereins, « Hôtel communal de Woluwe-St-Lambert », Admirable facades Brussels,
- « Géométrie administrative », sur Visit Brussels (consulté le ).
- C.Ma., « Restauration de l'Hôtel communal », sur La Libre, .
- « 1,4 million pour restaurer la maison communale de Woluwe-St-Lambert », sur 7sur7, .
- « Maison communale de Woluwe-Saint-Lambert », ReflexCity
